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A bien des égards, le Maine Coon est un chat singulier dont il convient de cerner les caractéristiques. Parmi les plus grands de ses congénères, il a tout d’abord la particularité d’avoir la croissance la plus lente, soit quatre ans, au terme desquels cette merveille atteint sa taille définitive mais durant lesquels il ne faut en aucun cas rogner sur la qualité de son alimentation. Cela suppose des croquettes haute gamme, disponibles auprès des cabinets vétérinaires, seules à même de pallier toute carence et de leur garantir une croissance saine ainsi que ce pelage si prisé. Autre spécificité, qui lui vaut le surnom de « doux géant » ou de « chat-chien », c’est un animal calme qui n’apprécie pas la solitude et qui ne s’épanouit pleinement qu’au contact affectueux de ses maîtres (tant adultes qu’enfants) et d’autres animaux (tant chiens que chats). Afin d’éviter l’apparition de nœuds dans sa fourrure de type angora, il est par ailleurs nécessaire de le brosser chaque semaine mais, loin d’être une corvée, cela constitue un véritable moment de complicité qui saura ravir petits et grands.
Quelques précisions à présent concernant les types d’habitation et les précautions à prévoir. Le Maine Coon s’adapte parfaitement à la vie en appartement à condition d’avoir suffisamment d’espace et de jouets pour se dépenser (arbres à chat…) et, dans l’idéal, de pouvoir compter sur un partenaire de jeu de la même espèce pour rompre l’éventuelle monotonie quotidienne. Comme nous l’avons dit plus haut, c’est un chat qui a besoin de présence et d’affection. En ce qui concerne les habitations dotées d’un accès sur l’extérieur, il faut garder à l’esprit que c’est un animal onéreux susceptible d’attirer les convoitises, sans parler des risques de toutes sortes auxquels il peut être confronté lors de ses escapades extérieures (routes, blessures diverses, transmission de maladies…). Dans ces conditions, plusieurs options s’offrent à vous. La première est de ne laisser sortir votre chat qu’en votre présence et le collier attaché à une corde de 20m au moins afin qu’il puisse explorer son territoire. La seconde, la meilleure selon nous, consiste à lui fabriquer un « parc à chat » grillagé, garni de perchoirs divers, accessible depuis la maison par une chatière. Les chats ayant une sainte horreur des portes, il pourra ainsi aller humer l’air frais ou lézarder au soleil quand bon lui semble. La dernière option, à vos risques et périls respectifs, est de le laisser sortir sans surveillance en sachant que la route ne les épargne que trop rarement et que la perte d’un animal reste une épreuve psychologique terrible qui suscite un fort sentiment de culpabilité, à plus forte raison si vous avez des enfants.
Aussi, le Maine Coon, comme de nombreux chats de race, est exposé à un certain nombre de maladies génétiques qu’il importe de connaître : - la dysplasie des hanches et des coudes qui, à l’image des grands chiens, peut affecter leurs articulations ; - l’hypercardiomyopathie (HCM), fréquente chez le Maine Coon, qui s’apparente à un souffle au cœur et nécessite un traitement médicamenteux à vie ; - la maladie polykystique des reins (PKD) ou encore - l’atrophie musculaire spinale (SMA). Autant de pathologies que les éleveurs, du moins les éleveurs consciencieux, s’efforcent de dépister en sachant que certaines pathologies peuvent apparaître chez des spécimens pourtant diagnostiqués comme saints ou non-porteurs.
Vous comprendrez à la lecture de ces mises en garde que le choix d’acquérir un Maine Coon, dont l’espérance de vie est de quinze ans en moyenne, n’est pas sans conséquences et qu’il suppose un investissement à la fois temporel (présence, câlins…) et financier (vaccins, test, alimentation, vermifuge…) qui ne doit en aucun cas être négligé en amont.
Si vous vous sentez prêts à franchir le pas et à vous investir dans cette formidable aventure, c’est à n’en pas douter que ces boules de poils vous combleront de bonheur!